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Balade et cueillette sauvage en Valais


cueillette sauvage @youpitrip

Le printemps, c’est le réveil de la nature avec les premières floraisons. J'aime profiter du rythme des saisons. A chacune d'entre elles, sa singularité. Le printemps est marqué par le retour des balades parmi les abricotiers en fleurs, le long des bisses ou à travers les villages et hameaux du Val d'Hérens. Les idées d'évasion ne manquent pas !


Abandonnant leur parure hivernale, les prés verdissent et annoncent les premières cueillettes sauvages. Dès Mars, je réveille mes envies de saveurs printanières et je pars à travers champs et sous-bois, ramasser les dents-de-lion, l'ail des ours, les orties. le tussilage et autres plantes sauvages. Pas besoin d'aller bien loin, tout est à portée de mains autour de notre mayen et dans les prés alentours.

Alors, soyons clair, je ne suis pas une experte des plantes sauvages, je suis une curieuse et m’initie à la cueillette sauvage au travers de lectures, rencontres et sorties entre amoureux de nature sauvage. Ma bibliothèque regorge d’ouvrages sur les herbes, fleurs et plantes sauvages. Ma curiosité me pousse vers cette cuisine aux plantes sauvages. Se nourrir de ce que la nature nous offre, comme autrefois, lors des étés au mayen.

A plusieurs reprises, j’ai participé à des balades cueillettes suivi d’une collation. A chacune de mes sorties, j’en ai appris un peu plus sur la nature qui m’entoure, je me suis familiarisée avec des plantes déjà connues, j'en ai mémorisé de nouvelles, j'ai dégusté de nouvelles saveurs...et à chaque fois, un régal aussi bien pour mes papilles que pour assouvir ma soif de découvertes. Une de ces sorties guidées m'a conduite à faire la connaissance d'Etienne, accompagnateur en moyenne montagne. A travers prés et alpages sur les hauteurs du Val d'Hérens, nous avions récolté rumex, plantain, myrtilles sauvages, orties, trèfle, chénopode, ect.. A chaque récolte sa petite histoire enrichie d’explications : comment les cueillir, comment les utiliser. Cueillir ces plantes sauvages pour ensuite confectionner une collation champêtre.


De la cueillette à l'assiette

Après une bonne heure de balade et cueillette, nous nous étions posé dans une clairière avec quelques places de pique-nique aménagées. Un endroit sauvage bordé de mélèzes. Quelques tables en bois, une fontaine, un décor parfait ! Sous les instructions d'Etienne nous avons trié, rincé, émincé pour préparer un menu. Quel plaisir de déguster ce que l’on a soi-même récolté et cuisiné.

Durant toute la belle saison, printemps puis été, je m’adonne à ces cueillettes pour confectionner quelques préparations maison : un vin de fleurs de sureau, un pesto d’ail des ours, une gelée de fleurs de pissenlits, des boutons de dents-de-lion au vinaigre… Je teste au gré de mes apprentissages. Les prés fleuris sont mon supermarché, avec une diversité incroyable de plantes sauvages : salsifis sauvages, silène enflé, carottes sauvages, plantain, trèfle, consoude… C’est fascinant tout ce que la nature a à nous offrir. Une belle manière de se connecter à elle, de revenir aux choses simples et de découvrir un savoir-faire et des connaissances oubliés.




Si vous souhaitez vous initier à la cueillette de plante sauvage, je vous invite à contacter un accompagnateur en moyenne montagne

Et sinon, laissez-vous tenter par une journée au vert et raclette au mayen, Peut-être pourrions-nous improviser une petite cueillette sauvage ?!

Mon adresse coup de coeur pour une cuisine aux plantes sauvages : le Clair de Lune aux Mayens de Conthey.

Mes lectures : Germaine Cousin, Andrée Fauchère, 2 hérensardes qui livre leurs secrets et recettes.





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