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Val d'Hérens : un monde à part au coeur du Valais

val d'hérens

Le Val d'hérens, souvent décrite comme une vallée hors du temps, n’est pas une vallée comme les autres ! Ceux qui y ont leurs racines depuis des générations, ou qui l’arpentent depuis des années, le savent bien.  Après avoir inspiré peintres et écrivains au XIXe siècle, elle séduit aujourd’hui encore, éveillant la curiosité des médias en quête de destinations méconnues et authentiques.


On ne compte plus les reportages qui ont propulsé cette vallée hors du temps dans l'air du temps. Elle s’est dévoilée dans de nombreux sujets sur TF1, dans l’émission Échappées Belles sur France 5, et à travers bien d'autres reportages marquants. Plus récemment, Chroniques d’en Haut lui a consacré une belle émission avec la mise en lumière de ses habitants et ses traditions.

Car si cette vallée continue de fasciner les médias, et tous ceux qui la côtoient, ce n’est pas seulement pour la splendeur de ses paysages, ou encore le caractère de ses villages, mais pour ce petit truc en plus qui la rend si singulière : ses gens, les « tronches d’Hérens », et ses traditions bien vivantes.


Oui, il est des lieux qui vous happent immédiatement, sans que vous sachiez très bien pourquoi. Le Val d’Hérens en est, c'est sur !

Il y a d'abord l’évidence : la majesté des sommets, la Dent Blanche qui trône à 4 350 mètres, cette « monstrueuse coquette » chère à Maupassant, mais aussi les villages alpins au caractère affirmé, avec leur architecture vernaculaire. Mais ce qui m’a profondément attachée à cette vallée, dès mon installation, c'est tout ce qui ne se voit pas au premier regard, et qui se révèle dans la rencontre avec les locaux : cet art de vivre et cette forte identité locale qui les connecte entre eux et aux autres.


Le Val d'Hérens, terre de traditions

Ici, les traditions ne sont pas mises en scène pour le visiteur : elles font partie intégrante du quotidien, vécues et transmises avec sincérité. Il suffit d’assister à une fête populaire, du carnaval d’Évolène à la mi-été ou aux combats de reines, pour ressentir l’authenticité de ces moments partagés entre générations. Pas de folklore, pas d'artifices mais une fierté d'appartenance qui se devine dans un sourire, se lit dans un regard. Au quotidien aussi, cette culture s’incarne avec le patois qui résonne dans les cafés ou encore le costume traditionnel porté régulièrement.



Le Val d'Hérens : l'âme d'une vallée, rythmée par les saisons

Chaque hiver, le carnaval d’Évolène réveille le village au son des sonnettes, tandis que les peluches et empaillés éloignent les mauvais esprits de l’hiver.

Au printemps, les combats de reines voient les vaches d’Hérens s’affronter pour désigner la chef de troupeau. L’arrivée de l’été est marquée par la montée à l’alpage et les premières fenaisons, tandis qu’à l’automne, les fromages à raclette se dégustent au feu de bois dans les mayens.

Ici, la vie s’écoule au rythme des saisons, comme une ode à l’essentiel.




Le Val d’Hérens : un musée à ciel ouvert

Les villages sont de véritables cartes postales, où chaque hameau semble arrêté dans le temps. Évolène, La Sage, Lana ou Les Haudères ont gardé leur style traditionnel, avec leurs chalets en bois brunis par le soleil et chargés d’histoires. Mais ces villages ne sont pas des musées pour touristes : ils sont bien vivants et nous offrent une immersion entre passé et présent.



Le Val d'Hérens : terre de convivialité

L’accueil et l’hospitalité sont profondément ancrés dans la vie de tous les jours et se ressentent à chaque événement, avec chaleur et générosité. Qu’il s’agisse d’une fête populaire, du cortège de la mi-été ou d’une raclette au mayen, l’ambiance est toujours à la fête. Chaque occasion devient un moment de partage et de convivialité.



Le Val d'Hérens et "ses tronches"

Le Val d’Hérens, ce n’est pas seulement des paysages, c’est surtout des visages, des « tronches », qui marquent les esprits et les cœurs. Les caméras de Passe-moi les Jumelles ne s’y trompent pas : elles reviennent souvent capter l’âme de ces gens d’Hérens, entiers, passionnés, profondément humains. Il y a Dédé, le freerider au grand cœur, qui conjugue l’adrénaline des pentes raides avec une générosité sans fard. Il y a Andrée, une femme de caractère qui semble avoir vécu mille vies. Marlène, l'ex-épicière de la Sage devenue écrivaine, ou encore Rosula, l’éleveuse de Yaks. Et tant d’autres encore… Tous portent en eux un fragment du Val d’Hérens, à la fois rude et généreux, attachant et profondément vivant.




Le Val d'Hérens, une source d'inspiration

Depuis le XIXe siècle, le Val d’Hérens attire les esprits créatifs en quête d'air pur et de silence. Peintres, écrivains et musiciens y venaient déjà puiser leur inspiration, fascinés par cette Suisse pittoresque. Aujourd’hui encore, de nombreux artistes s’y installent pour créer en paix, portés par la force du lieu et l’authenticité des rencontres. La musique y tient une place centrale, avec des concerts et festivals de musique classique qui résonnent jusque dans les chapelles des villages. Parce que la culture ne se limite pas aux villes, ces artistes laissent ici leur empreinte, tissant un lien vivant entre nature et culture. Un bel exemple d’enracinement artistique est la famille De Ribeaupierre : François, dont les peintures ornent l’église des Haudères, et son fils Derib, illustrateur reconnu, qui a mis son talent au service du Sentier du patrimoine bâti d’Évolène.



Ce que j’aime vous partager à travers YoupiTrip, ce n’est pas seulement la beauté des lieux, mais l’âme singulière du Val d’Hérens : un art de vivre simple et vrai, fait de rencontres authentiques, de traditions vivantes, de moments partagés autour d’une raclette ou dans une buvette d'alpage où tout le monde se connaît.  Souvent, après quelques jours passés dans cette vallée hors du temps, beaucoup de visiteurs repartent changés, touchés par quelque chose de plus simple, de plus vrai.

Et, c’est sans aucun doute cette âme unique qui attire aussi les médias en quête d’authenticité et de pittoresque : ils posent leurs caméras ici pour capter ce que peu de lieux savent encore offrir.


Le Val d’Hérens est peut-être ce monde à part, où même celui qui vient d’ailleurs peut trouver sa place.



 
 
 

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